Trois mygales en balade dans un immeuble lillois
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Trois mygales en balade dans un immeuble lillois
Deux étudiants ont passé la nuit puis la journée d'hier à traquer trois mygales apparues dans leur cuisine, à Lille. Des pompiers spécialistes sont intervenus mais les trois visiteuses velues étaient toujours introuvables, hier soir.
Minuit quinze, dans la nuit de jeudi à hier, au deuxième étage d'un immeuble proche de la préfecture à Lille. Julien et Céline, deux étudiants en psychologie, regardent tranquillement une vidéo dans leur joli petit appartement lorsque l'attention de la jeune fille est attirée par deux petites masses sombres, à quelques mètres, passant rapidement sur le sol. « J'ai d'abord cru que c'était deux rats », explique Céline. Mais une troisième « chose » surgit et s'arrête : « Là, on l'a bien vue avec ses grosses pattes,précise Julien. Et ça s'est mis à courir d'un coup. J'ai un copain qui en a, j'en avais déjà vu. » Les deux étudiants identifient une mygale, de la taille d'une grosse main, qui en accompagnait vraisemblablement deux autres.
Échappées d'un vivarium ?
Ils en ignorent l'origine, n'en faisant pas l'élevage, et leur destination. « Elles sont parties sous le chauffe-eau. On a coupé le son de la télé et on entendait que ça grattait. On a retourné l'appartement toute la nuit, et on s'est couché vers 7 heures (hier matin),on n'en pouvait plus. » Les étudiants ne dorment que d'un oeil puis, au réveil, contactent leur propriétaire, puis le zoo de Lille et finalement les pompiers. Hier après-midi, une équipe de la caserne Malus inspecte une première fois l'immeuble d'époque, comprenant de nombreuses caches, gaines techniques et recoins. Des pompiers spécialistes venus de Saint-Amand les rejoignent mais les chances de retrouver les trois visiteuses sont alors très faibles : « Elles sont surtout actives au crépuscule ou la nuit, précise un pompier. Le reste du temps, elles se cachent dans un endroit tranquille : elles détestent les vibrations. » Hier soir, au coucher du soleil, une nouvelle fouille a été effectuée sans succès. Une troisième est prévue lundi. Céline et Julien comptaient passer la nuit chez leurs parents. Et si les araignées ne sont pas retrouvées ? « C'est sûr, on quitte l'appartement. »
A. D. lavoixdunord
Minuit quinze, dans la nuit de jeudi à hier, au deuxième étage d'un immeuble proche de la préfecture à Lille. Julien et Céline, deux étudiants en psychologie, regardent tranquillement une vidéo dans leur joli petit appartement lorsque l'attention de la jeune fille est attirée par deux petites masses sombres, à quelques mètres, passant rapidement sur le sol. « J'ai d'abord cru que c'était deux rats », explique Céline. Mais une troisième « chose » surgit et s'arrête : « Là, on l'a bien vue avec ses grosses pattes,précise Julien. Et ça s'est mis à courir d'un coup. J'ai un copain qui en a, j'en avais déjà vu. » Les deux étudiants identifient une mygale, de la taille d'une grosse main, qui en accompagnait vraisemblablement deux autres.
Échappées d'un vivarium ?
Ils en ignorent l'origine, n'en faisant pas l'élevage, et leur destination. « Elles sont parties sous le chauffe-eau. On a coupé le son de la télé et on entendait que ça grattait. On a retourné l'appartement toute la nuit, et on s'est couché vers 7 heures (hier matin),on n'en pouvait plus. » Les étudiants ne dorment que d'un oeil puis, au réveil, contactent leur propriétaire, puis le zoo de Lille et finalement les pompiers. Hier après-midi, une équipe de la caserne Malus inspecte une première fois l'immeuble d'époque, comprenant de nombreuses caches, gaines techniques et recoins. Des pompiers spécialistes venus de Saint-Amand les rejoignent mais les chances de retrouver les trois visiteuses sont alors très faibles : « Elles sont surtout actives au crépuscule ou la nuit, précise un pompier. Le reste du temps, elles se cachent dans un endroit tranquille : elles détestent les vibrations. » Hier soir, au coucher du soleil, une nouvelle fouille a été effectuée sans succès. Une troisième est prévue lundi. Céline et Julien comptaient passer la nuit chez leurs parents. Et si les araignées ne sont pas retrouvées ? « C'est sûr, on quitte l'appartement. »
A. D. lavoixdunord
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