Russie : à, 50 km de Sarov les pompiers impuissants face au feu !
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Russie : à, 50 km de Sarov les pompiers impuissants face au feu !
TOKOUCHEVO (Russie) – « On n’a plus le contrôle (du feu), maintenant on peut juste se faire tuer »: dans la forêt de Tokouchevo, à environ 50 km du centre nucléaire de Sarov (500 km à l’est de Moscou), les pompiers russes admettent leur impuissance face aux feux de forêt.
« On ne peut rien faire. Il faut des hélicoptères ou des bombardiers pour éteindre le feu », déclare Vassili Filine, un pompier qui comme ses collègues ne porte aucun uniforme de protection.
« Le feu s’élève en hauteur », embrasant la cime des arbres, observe-t-il.
Il est impossible pour les pompiers au sol d’éteindre cet incendie. Ils préfèrent se retrancher dans une zone dépourvue d’arbres, plus facile à défendre, pour affronter le feu.
Hélicoptères et avions ne seront pas déployés pour éteindre l’incendie, qui s’est déclaré mercredi près de Tokouchevo, en république de Mordovie.
Le feu, qui provoque une épaisse fumée grise au-dessus des arbres, n’est pas assez important et surtout il se concentre dans la forêt, expliquent les pompiers.
Or, les bombardiers interviennent en priorité lorsque des maisons et des habitants sont menacés ou pour défendre des zones à grands risques, telles que les alentours du centre de Sarov, où sont fabriquées des armes atomiques, ajoutent-ils.
Dans la forêt de Tokouchevo, les pompiers font tout leur possible, avec les moyens disponibles, pour lutter contre l’incendie.
Deux tracteurs arrivent dans la zone de repli et tracent des sillons dans le sol pour créer des zones tampons destinées à ralentir la propagation de l’incendie, au cas où il sortirait de la forêt.
« Là, on laboure la terre, on fait des sillons pour qu’il n’y ait plus d’herbe. Lorsque l’herbe est haute, l’incendie se propage vite, alors que là, il va avancer doucement », et les pompiers pourront ainsi l’affronter, indique Dmitri Tourdakov du département de lutte contre les incendies de Mordovie.
Les pompiers locaux sont aidés par des collègues des villes avoisinantes, des gardes forestiers et surtout par de nombreux volontaires, qui arrivent au fur et à mesure de la journée, armés de pelles pour éteindre le feu.
« Il y a des villages à côté. C’est pour cette raison que je viens (dans la forêt). J’ai peur que ma maison brûle. On a tous peur », raconte un volontaire, sous couvert d’anonymat, qui comme beaucoup d’autres s’inquiète pour les habitations des environs plus que de l’éventualité de voir le feu se rapprocher du centre nucléaire.
Parmi ces volontaires, des jeunes, y compris des mineurs, des personnes plus âgées et également des personnes quelque peu éméchées.
Cigarettes allumées et pour certains bières à la main, pompiers et volontaires attendent pendant d’interminables heures dans la zone de repli que le feu sorte de la partie boisée de la forêt.
Mercredi soir, alors que le soleil commençait à se coucher, les flammes de l’incendie n’étaient toujours pas visibles.
Six camions de pompiers, deux tracteurs et une cinquantaine de personnes, pour les trois-quarts des volontaires, étaient alors sur place et se préparaient à passer la nuit sur place pour surveiller la zone.
Le même jour, un autre foyer d’incendie s’est également déclaré, encore plus proche du centre de Sarov, dans une zone interdite d’accès à la presse.
Jeudi, les feux continuaient de faire rage et le trafic sur la voie ferrée, qui dessert la ville de Sarov, a été interrompu pour laisser opérer un train de pompiers qui circule sur la voie pour lutter la propagation du feu vers le centre nucléaire, selon les autorités locales.
(©AFP / 12 août 2010 13h47)
« On ne peut rien faire. Il faut des hélicoptères ou des bombardiers pour éteindre le feu », déclare Vassili Filine, un pompier qui comme ses collègues ne porte aucun uniforme de protection.
« Le feu s’élève en hauteur », embrasant la cime des arbres, observe-t-il.
Il est impossible pour les pompiers au sol d’éteindre cet incendie. Ils préfèrent se retrancher dans une zone dépourvue d’arbres, plus facile à défendre, pour affronter le feu.
Hélicoptères et avions ne seront pas déployés pour éteindre l’incendie, qui s’est déclaré mercredi près de Tokouchevo, en république de Mordovie.
Le feu, qui provoque une épaisse fumée grise au-dessus des arbres, n’est pas assez important et surtout il se concentre dans la forêt, expliquent les pompiers.
Or, les bombardiers interviennent en priorité lorsque des maisons et des habitants sont menacés ou pour défendre des zones à grands risques, telles que les alentours du centre de Sarov, où sont fabriquées des armes atomiques, ajoutent-ils.
Dans la forêt de Tokouchevo, les pompiers font tout leur possible, avec les moyens disponibles, pour lutter contre l’incendie.
Deux tracteurs arrivent dans la zone de repli et tracent des sillons dans le sol pour créer des zones tampons destinées à ralentir la propagation de l’incendie, au cas où il sortirait de la forêt.
« Là, on laboure la terre, on fait des sillons pour qu’il n’y ait plus d’herbe. Lorsque l’herbe est haute, l’incendie se propage vite, alors que là, il va avancer doucement », et les pompiers pourront ainsi l’affronter, indique Dmitri Tourdakov du département de lutte contre les incendies de Mordovie.
Les pompiers locaux sont aidés par des collègues des villes avoisinantes, des gardes forestiers et surtout par de nombreux volontaires, qui arrivent au fur et à mesure de la journée, armés de pelles pour éteindre le feu.
« Il y a des villages à côté. C’est pour cette raison que je viens (dans la forêt). J’ai peur que ma maison brûle. On a tous peur », raconte un volontaire, sous couvert d’anonymat, qui comme beaucoup d’autres s’inquiète pour les habitations des environs plus que de l’éventualité de voir le feu se rapprocher du centre nucléaire.
Parmi ces volontaires, des jeunes, y compris des mineurs, des personnes plus âgées et également des personnes quelque peu éméchées.
Cigarettes allumées et pour certains bières à la main, pompiers et volontaires attendent pendant d’interminables heures dans la zone de repli que le feu sorte de la partie boisée de la forêt.
Mercredi soir, alors que le soleil commençait à se coucher, les flammes de l’incendie n’étaient toujours pas visibles.
Six camions de pompiers, deux tracteurs et une cinquantaine de personnes, pour les trois-quarts des volontaires, étaient alors sur place et se préparaient à passer la nuit sur place pour surveiller la zone.
Le même jour, un autre foyer d’incendie s’est également déclaré, encore plus proche du centre de Sarov, dans une zone interdite d’accès à la presse.
Jeudi, les feux continuaient de faire rage et le trafic sur la voie ferrée, qui dessert la ville de Sarov, a été interrompu pour laisser opérer un train de pompiers qui circule sur la voie pour lutter la propagation du feu vers le centre nucléaire, selon les autorités locales.
(©AFP / 12 août 2010 13h47)
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